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En février et mars 2024, Haïti a connu une crise majeure qui a entraîné la fermeture des points d'entrée dans la zone métropolitaine, notamment les ports et l'aéroport Toussaint Louverture. En mai 2024, un pont aérien humanitaire a été mis en place entre le Panama et Haïti pour réduire les goulets d'étranglement logistiques. Facilité par le Secteur logistique en Haïti et le Dépôt humanitaire des Nations Unies au Panama (UNHRD), le pont aérien a permis de transporter 82 tonnes de médicaments, de fournitures médicales et d'articles non alimentaires par le biais de quatre vols affrétés, et a soutenu huit organisations, dont l'UNICEF, World Vision, l'OIM, Save the Children et le PAM, dans l'acheminement d'une aide humanitaire cruciale.
Pour mieux comprendre l'impact de ce pont aérien et son importance pour la communauté humanitaire pendant la crise, nous avons interrogé deux des organisations, l'UNICEF et World Vision, qui ont bénéficié de ce service.
Comment les blocages du port et de l'aéroport de Port-au-Prince ont-ils affecté vos opérations au sol ?
World Vision : notre plan d'approvisionnement a été perturbé et le déchargement de certaines cargaisons essentielles a été retardé. Certaines de nos commandes ont été bloquées, ce qui a entraîné une accumulation de surestaries.
UNICEF : plusieurs conteneurs de fournitures médicales et scolaires sont restés bloqués au port CPS. Deux cargaisons de matériel éducatif ont été perdues, tandis que les autres conteneurs sont restés bloqués pendant des semaines.
En quoi les problèmes logistiques ont-ils entravé vos efforts d'acheminement de l'aide humanitaire ?
World Vision : les expéditions internationales et les distributions à certains endroits en Haïti ont été considérablement entravées par des goulets d'étranglement logistiques et l'insécurité.
UNICEF : l'accès routier a été bloqué et les transporteurs ont dû négocier leur passage à des points de rançon, ce qui a entraîné des coûts de transport élevés. Le recours au transport maritime via le service de barges du PAM a facilité plusieurs livraisons.
Dans quelle mesure le pont aérien a-t-il permis de surmonter ces problèmes logistiques ?
World Vision : l'assistance rapide fournie par le pont aérien a eu un impact substantiel sur le transport des marchandises de Panama à Port-au-Prince.
UNICEF : le pont aérien s'est avéré être une alternative efficace par rapport aux distributions terrestres. Dès réception de la cargaison, un plan de distribution a été immédiatement mis en place pour atteindre les bénéficiaires, en particulier ceux de Croix-des-Bouquets.
Pouvez-vous nous donner des exemples précis de cargaisons livrées avec succès par le pont aérien ?
World Vision : Grâce au pont aérien, onze palettes de médicaments antituberculeux ont été livrées à World Vision à Port-au-Prince.
UNICEF : Grâce au pont aérien, 112 m³ de matériel humanitaire ont été reçus à Port-au-Prince et 34 m³ à Cap-Haïtien.
En quoi l'utilisation de l'aéroport du Cap-Haïtien comme alternative a-t-elle contribué à soutenir vos opérations au sol ?
World Vision : notre cargaison a été expédiée directement à Port-au-Prince au lieu de passer par l'aéroport du Cap-Haïtien.
UNICEF : avec le blocus du port et de l'aéroport de Port-au-Prince, l'aéroport de Cap-Haïtien est devenu la seule porte d'entrée. Un nouvel entrepôt a donc été créé à Cap-Haïtien pour stocker rapidement les fournitures d'urgence en provenance du Panama. Le surplus a ensuite été transporté par la route jusqu'à Port-au-Prince.
Quels ont été les principaux avantages du pont aérien en Haïti ?
World Vision : le pont aérien a pris en charge les coûts de transport et le dédouanement à l'aéroport de transit de Panama. Par conséquent, un processus d'expédition coordonné et organisé a permis une livraison rentable et rapide à l'aéroport choisi.
UNICEF : le pont aérien a permis de réduire les délais de distribution causés par le blocage des ports de la région métropolitaine, ce qui a permis d'atteindre les enfants dans un délai raisonnable.
Quels sont les défis logistiques qui subsistent malgré l'utilisation du pont aérien ?
Vision mondiale : aucun problème logistique important ne subsiste pour le moment.
UNICEF : malgré la mise en place temporaire du pont aérien, plusieurs problèmes subsistent. Le débarquement des marchandises arrivant par avion au Cap-Haïtien a été retardé en raison d'un manque de personnel pour traiter la réception des marchandises. En outre, les camions utilisés pour le transport de notre cargaison du Cap-Haïtien aux entrepôts de l'UNICEF ne sont pas adaptés. Enfin, en raison de la lourdeur des processus de négociation, les cargaisons sont stockées pendant deux à trois semaines, faute de personnel disponible pour les réceptionner.
Dans quelle mesure le pont aérien a-t-il été crucial pour la poursuite de vos missions humanitaires pendant cette crise ?
World Vision : le pont aérien a comblé les lacunes logistiques au moment opportun. Par conséquent, ce sera un accomplissement substantiel si ces services continuent d'être offerts dans les régions sujettes aux crises.
UNICEF : à la fin du mois de mai, l'UNICEF a été en mesure de recevoir des fournitures via le pont aérien du Cap-Haïtien. En raison des déplacements internes, il y a une augmentation de la demande d'aide humanitaire. La distribution des produits reçus est toujours en cours, notamment en ce qui concerne les médicaments d'urgence. La plupart du temps, les distributions sont assurées par les partenaires de l'UNICEF. Grâce au pont aérien, ces partenaires ont pu recevoir les médicaments nécessaires pour aider les enfants dans le besoin.
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